La Foi Vient en Ecoutant (FVE) est un programme de l’Alliance Biblique du Tchad. C’est un programme d’écoute de la Parole de Dieu basé sur Romain 10 : 17 « La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu ».

La Vision du programme est d’œuvrer à ce que la Parole de Dieu soit écoutée dans chaque église, paroisse, communauté ou famille, dans la langue maternelle du peuple. La Parole de Dieu a donc été transcrite en langues locales (Ngambaye, Arabe, Sar, etc.) et mise sur un support qui est facilement utilisable, appelé «Proclaimer ». Il est destiné aux chrétiens et non chrétiens qui ne savent pas lire et aux handicapés de la vue qui désirent avoir une connaissance plus approfondie de la Parole de Dieu.

Voici quelques témoignages poignants de frères qui ont été particulièrement touchés et transformés par l’écoute de la Parole de Dieu en langue Sar. Nous vous invitons à rendre grâce à Dieu pour ce qui a été fait et à soutenir l’Alliance Biblique dans vos prières afin que la Parole soit répandue partout au Tchad.

Témoignage 1

Je me nomme Nanebé, chef coutumier de Kmaan, un modeste village de moins de 400 habitants situés dans la région du Mandoul, au Sud du Tchad, qui est également renommé pour abriter le rituel initiatique du yondo chez les Sara. Ma communauté est connue pour être un lieu redouté où les femmes stériles viennent implorer les fétiches d’accorder leur désir d’avoir des enfants.

Lors d’un passage dans notre village, l’Alliance Biblique m’a généreusement offert un proclaimer, une offre que j’ai acceptée avec gratitude. J’ai commencé à écouter les récits bibliques tout seul, et durant les nuits paisibles, le son de l’appareil s’élevait à travers le village, attirant la curiosité des habitants qui s’arrêtaient pour écouter avec attention. Chaque nuit, la demande pour écouter les paraboles de Jésus était constante, suscitant de nombreuses questions de la part de l’auditoire. Malgré mes connaissances sur le sujet, j’ai choisi de garder le silence de peur que mes explications ne soient mal interprétées et rapportées au chef local.

Les récits du proclaimer étant présentés dans notre langue maternelle, le Sar, j’ai décidé de laisser les villageois écouter sans interrompre. Le nombre d’auditeurs augmentait chaque jour, attirant presque la totalité du village pour assister à ces séances d’écoute. Lors d’une de ces sessions, l’auditoire a été invité à donner sa vie à Jésus, et de manière spontanée, 314 personnes ont témoigné publiquement de leur engagement envers Jésus. L’écoute régulière des récits bibliques a renforcé la foi de notre communauté et a permis un élan de conversion impressionnant parmi les habitants. Donc nous n’avons plus besoin de quelqu’un pour nous expliquer les choses, d’ailleurs c’est impossible ici. Ce que nous écoutons est largement suffisant. Seulement nous sommes au regret de vous annoncer que notre pasteur est décédé (c’est à dire notre proclaimer ne fonctionne plus) depuis huit jours. Affectez-nous un autre s’il vous plait !

Témoignage 2 Je suis Maymbaal Jérôme, diacre dans mon église à Békowo, un village coutumier situé à 6 Km à l’Est de la Sous-Préfecture de Bédaya. Je suis marié et père de 5 enfants. Pendant trois ans, j’ai cherché en vain un prétexte futile pour répudier ma femme, la tourmentant de manière incessante pour la pousser à partir d’elle-même et éviter une intervention de l’église.  Un jour, l’église a dépêché un jeune homme à la formation du programme de la Foi Vient en Écoutant (FVE) à Bédaya, d’où il rapporta un appareil, le proclaimer. L’église a proposé que l’appareil soit utilisé dans les foyers, où il resterait trois jours avant d’être passé à d’autres familles. Lorsque l’appareil arriva dans ma famille, ma femme demanda à écouter le passage d’Éphésien 6. Pendant les séances d’écoute, je restais couché feignant de dormir mais suivant attentivement les paroles qui me touchaient de manière profonde. Dès le premier jour d’écoute, ma foi commença à renaître, Le deuxième jour, ma foi grandit. Le troisième jour, elle atteignit un niveau de maturité qui me permit de prendre une décision, conformément à Romains 10, 17. Lors de la prière de clôture, je m’agenouilla au milieu du cercle de prière et demanda pardon à ma femme et mes enfants, reconnaissant enfin mes fautes. J’avais toujours eu une Bible, que je lisais régulièrement, mais il me semblait n’avoir jamais pris connaissance de certains passages qui semblaient effacés ou absents de mon livre sacré. Pour moi, ma vraie vie chrétienne commença ce jour-là. Merci à l’Alliance Biblique pour ce programme qu