Pe eya 37 - KB2013 & MPG

1. Un appel qui change tout

Abraham et Sara vivaient paisiblement à Ur en Chaldée lorsque Dieu leur demanda de tout quitter pour une terre inconnue. Cet appel était un véritable test pour leur couple, car il exigeait un changement radical et une confiance totale en Dieu.
« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » – Genèse 12:1
Sara a suivi Abraham sans connaître la destination, prouvant ainsi que l’amour et la foi vont souvent de pair avec le renoncement et l’obéissance.

2. Une promesse qui met l’amour à l’épreuve

Dieu avait promis une grande descendance à Abraham, mais les années passaient sans que Sara ne tombe enceinte. Ce retard a semé le doute dans leur cœur et les a poussés à prendre une décision humaine : donner Agar, la servante de Sara, à Abraham pour avoir un enfant.
« Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. » – Genèse 16:2
Cette décision a engendré des tensions dans leur couple, montrant que la patience et la confiance en Dieu sont essentielles pour préserver l’harmonie conjugale.

3. Une foi renouvelée malgré l’âge

Alors qu’Abraham avait 99 ans et Sara 90 ans, Dieu leur renouvela sa promesse en affirmant qu’ils auraient un fils. À l’écoute de cette déclaration, Sara rit, trouvant cela humainement impossible.
« Sara rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurai-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux. » – Genèse 18:12
Mais Dieu réaffirma que rien ne Lui est impossible. Leur histoire nous rappelle que même lorsque tout semble perdu, Dieu peut encore agir et accomplir l’impossible.

4. L’accomplissement de la promesse : la joie d’un couple béni

Finalement, à l’âge avancé de 90 ans, Sara donna naissance à Isaac, l’enfant de la promesse. Ce moment fut une immense joie pour elle et Abraham, marquant l’accomplissement de la fidélité divine.
« Sara dit : Dieu m’a donné sujet de rire ; quiconque l’apprendra rira de moi. » – Genèse 21:6
Cela nous enseigne que la patience et la persévérance dans la foi portent toujours des fruits.

5. Un amour bâti sur la confiance mutuelle

Tout au long de leur parcours, Abraham et Sara ont connu des épreuves, mais ils ont appris à se soutenir mutuellement et à faire confiance à Dieu. Leur histoire montre que le véritable amour n’est pas exempt de difficultés, mais qu’il grandit à travers la foi et l’espérance en Dieu.
« Remets ton sort à l’Éternel, confie-toi en lui, et il agira. » – Psaume 37:5

6. Un héritage de foi pour les générations futures

Abraham est devenu le père de la foi, et Sara, la mère d’une multitude. Leur amour et leur obéissance à Dieu ont influencé des générations entières. Leur relation nous enseigne que lorsque Dieu est au centre d’un couple, Il peut transformer chaque épreuve en témoignage puissant.

L’histoire d’Abraham et Sara nous rappelle que l’amour véritable est un chemin de foi, d’attente et de confiance en Dieu. Peu importe les défis, Sa promesse s’accomplit toujours au bon moment.

Abraham et Sara, démeure le couple inspirant qui nous montre que l’amour conjugal et la foi marchent ensemble !

La nouvelle année est le moment idéal pour définir des objectifs en accord avec nos valeurs spirituelles. La Bible nous offre des exemples de figures comme Néhémie, Daniel, Joseph, David, Esther et Jésus, qui ont fait face aux défis avec foi et courage. En 2025, suivons leur exemple et engageons-nous à laisser Dieu guider nos actions pour commencer l’année avec une foi solide.

1. Fixe toi des objectifs, à l’exemple de Néhémie

Néhémie avait un objectif clair : reconstruire les murs de Jérusalem. Avant d’agir, il a prié et planifié (Néhémie 1-2). Il a cherché la direction de Dieu avant d’agir, montrant que des plans solides commencent par la prière. Cela nous montre que pour accomplir de grands projets, il est essentiel de commencer par Dieu, en lui demandant des conseils et en préparant chaque étape avec sagesse.

Fixe un objectif précis pour cette année, que ce soit dans tes études, ta foi, ou tes relations, puis confie-le à Dieu dans la prière. Ensuite, planifie-le avec soin, en ayant confiance qu’avec Lui, tout est possible.

2. Développe une discipline comme Daniel

Daniel nous montre l’importance de garder une discipline spirituelle, même quand les temps sont difficiles. Malgré les défis et la pression autour de lui, il a choisi de prier trois fois par jour (Daniel 6:10). Cela nous rappelle que prendre du temps pour Dieu, même lorsque la vie devient compliquée, est essentiel pour rester fort et connecté à notre foi.

Lance-toi un défi pour cette nouvelle année : Peu importe les circonstances, consacre chaque jour un moment quotidien pour la prière, la méditation et la lecture d’un passage biblique (choisi ton plan de lecture ICI).

3. Reste fidèle à tes valeurs comme Joseph

L’histoire de Joseph dans Genèse 37-50 nous montre que la vie peut être difficile parfois. Trahi par ses propres frères et emprisonné à tort, Joseph a choisi de rester fidèle à Dieu et d’agir avec intégrité. Sa détermination et sa foi l’ont conduit à devenir une bénédiction non seulement pour l’Égypte, mais aussi pour sa propre famille. Cela nous rappelle qu’il est essentiel de rester vrai à nous-mêmes et à nos valeurs, même dans les moments difficiles.

Comme Joseph, restes fidèle a tes valeurs et sois un exemple dans ta famille, ton école, et ta communauté.

4. Ne pas craindre les défis comme David face à Goliath

Dans 1 Samuel 17, David, un simple jeune berger, affronte Goliath, un guerrier redoutable. Il n’a pas compté sur sa force ou son expérience, mais sur sa foi en Dieu. David savait que Dieu était avec lui, et cette certitude lui a donné le courage de faire face à ce défi.

Peu importe la taille de tes « Goliaths » (tes peurs, tes échecs, ou tes obstacles) fais-leur face avec foi. Rappelle-toi que Dieu est à tes côtés et qu’avec Lui, rien n’est impossible.

Identifie ton « Goliath » en 2025 et remets-le entre les mains de Dieu, en Lui faisant confiance pour te donner la victoire !

5. Crois en tes capacités données par Dieu : Esther

Dans Esther 4:14, Mardochée rappelle à Esther qu’elle est peut-être devenue reine pour accomplir une mission essentielle : sauver son peuple. Esther a eu le courage de prendre des risques, sachant qu’elle était à cette place pour un temps précis, selon le plan de Dieu.

Dieu t’a placé là où tu es (dans ta famille, ton école, ton cercle d’amis) pour un but particulier. Il te donne aussi le courage d’agir pour faire une différence, même dans les moments difficiles.

Identifie, en ce début d’année, ton talent et demande à Dieu de t’aider à l’utiliser pour impacter ton entourage

6. Pardonne et avance, à l’exemple de Jésus

Dans Luc 23:34, alors qu’il est sur la croix, Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Même dans la souffrance, Jésus choisit de pardonner à ceux qui le crucifiaient. Cet acte montre que le pardon n’est pas une faiblesse, mais une force qui libère et apporte la paix.

Pardonner ne signifie pas oublier, mais décider de ne plus laisser la colère ou la douleur te contrôler. Le pardon te libère et te permet de commencer l’année sans poids inutile sur le cœur.

Prends un moment pour réfléchir : Y a-t-il quelqu’un à qui tu dois pardonner ou demander pardon ? Commence 2025 en choisissant de laisser tomber ces fardeaux émotionnels et avance avec un cœur apaisé.

MAANA GE YUSUF NE

(Pe 37—50)

Kiya̰r janna ge Yusuf ne ma

1 Yakub gá katɗa suwal Kanan go, suwal ge na bá dḛ ne ka go. 2 Ndi maana ge Yakub vya ma ne. Yusuf, swaga ge ne ke del wol para ɓyalar ɗe, ka koy gii ma dagre ne na bá vya ma. Ne bool ɗe, ka kat da ne Bila ma ne Zilpa ge na bá gwale ma vya ma. Yusuf ka gwan mbo jan bama bá nama fare kerra ge sone ma. 3 Israyela laar wan Yusuf gḛ waɗe na vya ge may ma mwaɗak, ne da pe, tó na sabar ge na ne zi. Vyan na ba̰r ga̰l ge yé gḛ. 4 Na bá vya ma kwar go bama bá laar wa̰ na gḛ waɗe bama mwaɗak, a kwane na hergeleŋ. A gwan jan na fare tuli to.

Abraham et Sara : Un amour éprouvé par la foi et la promesse de Dieu

L’histoire d’Abraham et Sara est l’un des récits les plus marquants de la Bible en matière de foi et de patience. Leur parcours de couple a été rempli d’épreuves, de doutes et d’attente, mais leur confiance en Dieu leur a permis de voir l’accomplissement de Ses promesses. Leur amour et leur foi nous enseignent que, malgré les obstacles, Dieu reste fidèle à Sa parole. 1. Un appel qui change tout Abraham et Sara vivaient paisiblement à Ur en Chaldée lorsque Dieu leur demanda de tout quitter pour une terre inconnue. Cet appel était un véritable test pour leur couple, car il exigeait un changement radical et une confiance totale en Dieu.« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » – Genèse 12:1Sara a suivi Abraham sans connaître la destination, prouvant ainsi que l’amour et la foi vont souvent de pair avec le renoncement et l’obéissance. 2. Une promesse qui met l’amour à l’épreuve Dieu avait promis une grande descendance à Abraham, mais les années passaient sans que Sara ne tombe enceinte. Ce retard a semé le doute dans leur cœur et les a poussés à prendre une décision humaine : donner Agar, la servante de Sara, à Abraham pour avoir un enfant.« Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. » – Genèse 16:2Cette...

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Dam a̰me ɗu, kiya̰r jan Yusuf, wan na bá vya ma kiya̰r mbe pe, a gwan kwane na iya waɗeya. 6 Jan nama go: Za̰ me kiya̰r ge ne jya̰ mbi! 7 Nee ka gaaso zi, nee ka vwal gyaɗa kal ma digi. Ndi mbi gyaɗa kal vwalla mḛ digi ne na pe, amma aŋ gyaɗa kal ma a koŋle na se detɗa. 8 Na bá vya ma ele na go: «Mo dwat go mo mbo zam gan i pal ne ɗaa? Ko mo mbo kat dḛ i ga̰l ne ɗaa?» A gwan kwane na waɗeya, ne na kiya̰r ma ne na fare janna ma pe.

9 Uwale, kiya̰r ge ɗogle gwan ke na, wan na bá vya ma na pe, jan nama go: «Ndi kiya̰r gwan jan mbi iya! Gyala, saba ne guwa̰r ma wol para ɗu a fage ya detɗa mbi ndwara se.» 10 Jan na bá ma ne na bá vya ma fare mbe. Na bá mḛre na, jan na go: «Mo kiya̰r mbe pe gyana ɗaa? Mo dwat go, i ne mo ná ma, ne mo bá vya ma da ne pool det mo ndwara se, uware mo ɗaa?» 11 Na bá vya ma gá ke na yil, na bá me koy na fare mbe na laar zi jyan.

Yusuf bá vya ma yat na uzi

12 Yusuf bá vya ma mbo ne bama bá gii ma mbo koyya suwal Sichem ya. 13 Dam a̰me ɗu, Israyela jan Yusuf go: «Mo bá vya ma koy gii ma ya Sichem ya. Mbo nama pe ya.» Yusuf vin na: «Mbi né!» 14 Israyela jan na go: «Mbo ndil mo bá vya ma gale, a ne ya kwaɗa ko de, ko gii ma ya go kwaɗa ko ɓa de! Mo ba gwan’a jan mbi.» Teme na ne baal pul ge Hebron ne ya, Yusuf mbo ɗiŋ Sichem ya. 15 Ndu a̰me ɗu ɓol na ne gondoŋgeya ful zi, ele na go: «Mo te ɓyare da ɗaa?» 16 Yusuf jan na go: «Mbi ɓyare mbi bá vya ma pe, mbi kaɗe mo, ŋgay mbi swaga ge mbi bá vya ma ne koy gii ma ne go nde!» 17 Ndu mbe jan na go: «Nama sḛ ma ɗage da ne go go no, mbi ka za̰ nama jan ta go, bama mbo suwal Dotan ya go.»

18 A kwar na mborra ne zum ya, na sḛ gale ne be det ya nama ta zi gwa ɗe, a vwal fare na pal go, bama hṵ na uzi. 19 A jan ta go: «Ndi bage kiya̰r ne jan na gḛ mbe ne yan ja no. 20 Se no, mbo me nee ya, hṵ me nee na, dó me nee na tub ge pul fiya̰l a̰me se, nee ba gá janna go, kavaar ga̰l a̰me zam na ya swaga, nee ba kwa na kiya̰r mbe pe gale ɗaŋ.» 21 Ruben za̰ nama fare jan ta mbe, má na ne nama tok go. Jan nama go: «Ba̰ me nee na o̰yom to bat.» 22 Ruben jan uwale: «Ka̰ me nee swama se to, dó me nee na tub ge pul fiya̰l ge ne ful zi mbe no se, e me nee tok na ta to.» Ka ɓyare viya̰ ge má na ne nama tok go, ndwara gwan ne na mbo hon na bá.

23 Swaga ge Yusuf ne dé ya na bá vya ma ta ɗe, a taabe na ba̰r ga̰l ge yé gḛ uzi ne na ta, 24 a wan na, a dol na tub se. Tub mbe pul ka fiya̰l, mam be kat na se to. 25 Go̰r go, a kat seɗe zam kaŋzam. Swaga ge a ne ndage bama pala digi, a kwar vog ge jambal ma ge Ismayel hir ma ne ya mborra ne Galaad ya. Nama jambal ma ka yageya ne kaŋ ge hur tuli ma, ne num naŋgeya ma me. A ka gene nama mbo suwal Masar. 26 Yuda jan na bá vya ma go: «Nee ɓol ma kaŋ mam ge nee hun nee bá vya uzi, nee woy na siya me ɗaa?» 27 Yá me nee na uzi Ismayel hir ma tok go, hṵ me nee na to. Ago, a nee duur ne. Na bá vya ma vin na fare mbe. 28 Swaga ge naa ge an suk, Madiyan ma ne ɗage kaleya go ɗe, a pwat Yusuf ne tub se ya digi. A yat Yusuf uzi Ismayel hir ma tok go, ne bware saal wara azi. Ismayel hir ma gene na mbo suwal Masar.

29 Swaga ge Ruben ne gwa̰ ya tub wak go, kwa go Yusuf ne tub se to, na sḛ taabe na ba̰r ma ne ta uzi. 30 Gwan ya na bá vya ma ta, jan nama go: «Vya ne tub se to! Mbi ba kan mbi pala le da ya ɗaa?»

31 A abe Yusuf ba̰r ga̰l, a vyan gamla, a par na ba̰r ga̰l mbe swama pal. 32 Go̰r go, a gene ba̰r ga̰l ge yé gḛ ya bama bá ta, a jan na go: «I ɓó ba̰r no go! Ndi na gale, a be mo vya ba̰r ne to’a!» 33 Yakub kwar na, jan go: «A mbi vya ba̰r ne! Kavaar ga̰l a̰me wa̰ na ne, zam na ya swaga!» 34 Yakub taabe na ba̰r ne na ta uzi, kan kasigir na ta, ke kḭḭmi dam ma kaal. 35 Na vya sonmo ma, ne na vya ge gwale ma mwaɗak a mbo ya na ta iyal na laar, amma kuri laar iyalla ge nama ne. Ka janna go: «A kḭḭmi kerra zi mbi ba mbo mbi vya pe ya, taal ge siya ma ne se ya!» Ka dwage fyal na vya.

36 Madiyan ma me ɗe, a yat Yusuf uzi Potifar, bage tyare kaŋzam wak ge Faraon ne, ga̰l ge naa ge koy Faraon ma ne tok go, suwal Masar ya.

JOSEF

(37—50)

Adïd’a de Josef

1 Jakob mi kak yam andaga d’a Kanan-nda ata yima abum kak kuana.

2 Wana ni zla d’a ded’a yam Jakob ki gromid’a: Kid’a Josef bizamî dogo yam kid’iziyad’a, nga mi pol tumiyôna ki b’oziyoma, Bilha azi ki Zilpa aropma habuma grozina. Nga mi mba ki zla mazi d’a tchod’a mabumu.

3 Israel mi le yam Josef kal b’oziyoma pet, kayam mam vud’umî ki mamaramu; mi dubum baru d’a ngol la fiyak ka d’udjod’a atamu. 4 Kid’a b’oziyoma a we d’ala abuzi mi le kam kalazi ped’u d’a, a vum kuruziya, a nga dum zla d’a djivi d’i.

5 Adïd’a de Josef, mi vat ad’ut mi b’oziyoma; azi vum kuruzi ve d’a kala. 6 Mi dazi ala: Agi humugi ad’u adï d’a danda. 7 Gola! Ata yima ei nga djini mbugulud’a kur asinenina, mbugulu manda ar tchola akulo, magi d’a nguyuta ti grif kä avorod’u.

8 B’oziyoma a djobom ala: Na ni ang hal mbut tang amulâ á te kami zu? Azi vum kuruzi ngola kal la avoka, yam adï mam mba dumba, yam zla mam mba ded’a mi.

9 Adïd’a dum kua, mi vat ad’ut mi b’oziyoma, mi dazi ala: Gola! Adïd’a dan kua ala afata ki tilâ ki tchitchiud’a dogo yam tu a grif kä avoronu.

10 Mi vat ad’ut mabum d’igi mi vat ad’ut mi b’oziyoma na mi. Abum ngobomu, mi dum ala: Adï d’a dang ndata ad’ut nana ge? Na ni asung ki b’oziyongâ ki an ami mba grivimi kä avorong zu? 11 B’oziyoma huruzi zal atamu, wani abum mi ve zla ndata kurumu.

Josef b’oziyoma a guzum mbeyo

12 Bur tu Josef b’oziyoma a i kaho’â habuzina yam andaga d’a Sikem-mba á pola. 13 Israel mi de mi Josef ala: B’oziyongâ a i wa kaho’â tena sä abo ma Sikem-ma. Ang mbeya, an sunung ad’uziya.

Josef mi hulong dum ala: Â, an iya.

14 Israel mi dum kua ala: Ang i gol b’oziyongâ kaho’â a sä ni nana kla ni, ang mbei danu. Mi sunum kur hor ra Hebron-nda; Josef mi i abo ma Sikem-ma.

15 Kid’a mam nga mi hal abagei hur fulîd’a, sana mi fumu, mi djobom ala: Ang halî me ge?

16 Josef mi hulong dum ala: An halî b’oziyona; an nga ni djobongû, ang danu, azi nga pol aho’â ni lara ge?

17 Sa máma mi hulong dum ala: Azi tchol ka hî, a iya, kayam an hum a dala azi i Dotan.

Josef mi i bugol b’oziyoma, mi fazi sä Dotan. 18 Kid’a azi wumî dei bei mi mba gevezi tua d’a, azi ndjak vunazi kam á tchid’a. 19 Azi de tazi ala: Ahâ! Ma adïd’a dum heî máma nga mi djïya. 20 Ei i tchiziya, ei gum kur golong nga adjeud’a, ei mba dei ala: Ambur ma tchona mi vumu, ei mba wei ad’u adï mam ndata.

21 Ruben mi hum zla mazid’a, mi min á prud’um aboziya, mi dazi ala: Ei tchum mbi. 22 Mi dazi kua ala: Ei voi buzuna woi d’i; agi dogi abogi atam mbi, golong nga adjeud’a nga abageya, ei gum kurud’u. Mi de na kayam mi min á prud’um abozi á hulongôm mabumu.

23 Kid’a Josef mi mba go ki b’oziyomid’a, azi vumu, a fogom baru mam mba ngol la fiyak ka d’udjo ndata woi atamu. 24 Azi vumu, a gum kur golong nga adjeud’a; golong ndata hurut ni sod’a, mbiyo nga kur ri. 25 Ata yima azi kak kä á te tenina, azi hle irazi akulo, a we suma Ismael-lâ a tcholï Galät ki djambal mazid’a, azi yoi mbul ma his ma afufuîna ki dubang agu bauma kagu mirâ á izi Ezipte.

26 Juda mi de mi b’oziyoma ala: Le ei tchï wiyeina, ei ngeyem mad’amu ni, ei mba fei ni me ge? 27 Ei i guzuzi woi abo suma Ismael-lâ, ei tini aboi atam mbi, kayam mam mi wiyeina; ni hliwi mi. B’oziyoma a humumu.

28 Wani ata yima suma mbut abozi suma Madiyan-na a nga kalâ, Josef b’oziyoma a hlumï woi kur golong nga adjeud’a, a guzum mbei abo suma Ismael-lâ ir gurzu d’a hapa dok mbà; azi i ki sed’em Ezipte.

29 Ruben mi hulong mba avun golonga, mi fe nga Josef fi, mi haû baru mamba woyo, 30 mi hulongî gen b’oziyoma, mi dazi ala: Gor máma nga d’i; an le ni nana ge?

31 Azi yo barud’a hi Josef-fa ngola, azi ngat mbekmberena, a tchuk baru ndata kä aduk buzuna. 32 Azi sun baru ndata mabuziya, a dum ala: Ami fami barud’a tchuka kä wana: Ang golod’u; ni hi gorongîd’a, d’oze ni ndat tuo zu?

33 Jakob mi wattcha, mi nde tchina, mi dala: Ni barud’a hi goronid’a! Ambur ma tchona mi kizagam wa woyo, mi mud’um wa.

34 Jakob mi haû baru ma atama woyo, mi djin ziyona furumu , mi tchi goroma burâ ngola. 35 Ata yima grom suma andjofâ ki suma aropma pet a mba á hal á b’lengêm huruma, mam min nga d’i, mi dala: An mba ni i gen gorona azulei kä ni ki yor tad’a; nga mi tchi hora goroma.

36 Wani suma Madiyan-na a gus Josef fei Ezipte abo Potifar azong ma ngolâ hi Faron-na, ni ma ngolâ hi azigar suma a nga ngom amulîna mi.